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Les Tarots
Depuis le début de votre carrière, vous avez régulièrement réalisé des illustrations et autres travaux périphériques. (portfolios, jeux de cartes...) Est-ce part goût ? S'agit-il toujours de sollicitations extérieures ? Qu'est ce que cela vous apporte créativement parlant ?
Pour moi c'est effectivement une chose importante, j'ai toujours aimé aller dans des directions différentes, c'est un des points forts de notre métier que de pouvoir faire des choses multiples, et puis le plus important, ce qui me plaît le plus, c'est de dessiner ! Il est nécessaire, je crois de pouvoir sortir de la bande dessinée, de réaliser d'autres travaux., de faire des choses plus expérimentales. C'est un changement d'air, même si fondamentalement, je ne pense pas que cela soit des activités complètement séparées. Il n'y a pas de barrière entre l'illustration et la bande dessinée.
Vous avez réalisé pour Pietro Alligo l'éditeur de Lo Scarabeo en 2000 des cartes pour jeux de tarots alors que vous disiez ne pas aimer les jeux de cartes... Il semble que vous ayez pris beaucoup de plaisir dans cette commande...
D'une manière générale, je n'aime pas les jeux de hasard. Je suis un bourgeois avec des préjugés, je n'arrive pas à comprendre que l'on puisse s'abandonner au hasard dans le jeu, surtout quand on met en jeu des choses importantes. Alligo ne m'a pas proposé de jouer au casino ! C'était une belle expérience créative en toute liberté qu'il m'a proposée et j'apprécie énormément ce genre de défi, même s'il convient de préciser que je ne crois absolument pas à l'astrologie, aux tarots divinatoires. Alligo m'a fait quelques propositions de thèmes et j'ai choisi pour la deuxième série de tarots la préhistoire qui me tient bien à cœur.
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Tarots des Origines, © Toppi
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© Dauphilactère & Sergio Toppi