Un officier de cavalerie vient sortir son frère d’un pénitencier texan, mais le retour à la civilisation ne sera pas facile entre les rebelles apaches et les bandits qui infestent la région.
En voilà un titre réconfortant !
En effet dernièrement les westerns ont une forte connotation contemplative et une bonne dose de mea culpa vis-à-vis des Amérindiens. Entendons-nous bien, ce n’est pas un mal mais cela donne des films (Hostiles , par exemple) très lents malgré la beauté de l’image.
Là, Stefano Casini signe un western à la facture ô combien classique mais revenant simplement aux fondamentaux ! Pas de révolution mais un retour à l’essence du genre qui fonctionne et réconforte les amateurs. C’est rugueux et sauvage ! Çà sent la poudre, la sueur et le tabac froid ! Désertique et chaud comme le coin perdu du Texas où se déroule l’aventure, Mimbrenos propose une petite tranche de ce que devait être la vie en 1872. Le panel de personnages est bien présent : les frères opposés, la prostitué qui veut changer de vie, la bande de bandit, les Apaches et le commanchero qui vit entre deux mondes.
Braquages, fusillades et règlement de comptes sont au rendez-vous. Casini, malgré le changement de registre radical, n’a aucune difficultés à nous amener par le scénario comme par le dessin au fin fond du Texas. Sales têtes, mesa aride et ferme isolée, le décor et l’ambiance sont bien posés, pour le plus grand plaisir des aficionados.
A voir, à lire